Conférence sociale : Hollande sous pression

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Deuxième conférence sous l'air Hollande. Hollande donne la priorité à l’emploi. et au retraite. Patronat et syndicat ne sont pas convaincus.
Conférence sociale : Hollande sous pression
Emplois et retraite, ce sont les deux enjeux majeurs de la deuxième conférence sociale du quinquennat Hollande en présence du patronat et des syndicats, le chef de l'état s'est engagé à ce que les 100.000 offres d'emplois n'ont pourvu trouve rapidement preneurs. Avec plus de 10% de chômeurs, les mesures concrètes sont attendues avec impatience. Le récit de la journée.
Il s'était rassemblait pour bien rappeler sa promesse a François Hollande, inverser la courbe du chômage à la fin de l'année et faire du retour à l'emplois la fin du quinquennat. Et c'est d'ailleurs l'enjeux principale évoqué ce matin par le président lors de l'ouverture de la conférence sociale tout comme l'épineux dossier des retraites avec cette option : allonger la durée des cotisations
François Hollande, président de la république :
" C'est la mesure la plus juste à condition de l'appliquer à tous.et à tous les régimes et de tenir compte de la pénibilité des taches. Parce qu'il s'agit tout simplement de la solidarité entre les générations.
François Hollande a d'embler éliminé le report de l'âge légal à la retraite fixé depuis 2010 à 62 ans, ce qui ne satisfait pas le patronat
Laurence Parisot, présidente du Medef:
" Les seules variables que l'on doit utiliser sont les variables de l'allongement à un rythme soutenu des cotisations et le report de l'âge légal. Il est temps d'arriver a une étude sur l'équité entre les régimes du secteur privé et les régimes du secteur public.
Mais le gouvernement pourrait épargner le régime des fonctionnaires, après l'annonce il y a deux jours du maintient du gel de leur salaire en 2014. Les arbitrages seront rendus en septembre après un été de concertation, mais les syndicats affichent leur fatalisme
Thierry Lepagon, secrétaire général de la CGT :
" Ce gouvernement est aujourd'hui ultra sensible aux arguments du Medef et pas suffisamment aux arguments des syndicats des salariés.
Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière
" Le gouvernement veut montrer que malgré les problèmes, tout le monde discute. Oui, on évolue, on discute. Mais ce n'est pas parce que l'on discute, que l'on est d'accord. "
Certains syndicats appellent déjà à des manifestations à la rentrée, mais e, attendant le premier ministre dévoilera aujourd'hui sa feuille de route pour l'année à venir.
Et en France : Un retraité sur trois touchent moins de 700 € / mois. Majoritairement, les femmes sont les plus mal loties. Ces femmes sui ont été moins bien payées que les hommes et qui ont fait le choix de rester à la maison pour s'occuper de leurs enfants. L’association « Osez le féminisme" appelle à la mobilisation pour que cette nouvelle réforme ne se fasse pas encore une fois sur leurs dos.
L'exemple de Michelle Quere, 54 ans experte en jardinage mais ces rosiers ne sont pas a elles. Le jardinages et d'autres petits boulots qui se présentent sont une source de revenus indispensables pour arrondir ces fin de mois.
Michelle Quere :
" Je fais de la comptabilité et aussi je fais des travaux de peinture dans les intérieurs demandés et j'ai un remplacement pour le mois d'aout dans un secrétariat médicale. C'est la solidarité féminine qui m'amène à trouver ces mini jobs"
Michelle touche 870 € de retraite par mois. Ces frais fixes s'élève à 1100 €. Avant la séparation avec son mari, elle vivait avec
Ses trois enfants dans une grande maison avec jardin. Aujourd'hui, elle loue un appartement. Assistante médico-associative, elle était en charge de la protection de l'enfance au conseil régional. Son mari ingénieur a un salaire plus que confortable. En revanche, il avait peu de temps pour ses enfants. Michelle a donc décidé de partir en préretraite il y a 5 ans.
" Mais enfants étaient adolescents et j'avais un travail très prenant et comme j'étais le pivot de la famille, cela a commencé à partir en " live". Alors il était nécessaire que je prenne un peu les choses en main. L'argent finalement est moins précieux qu'une présence pour demain. "
Dans la très grande majorité des cas, ce sont encore les femmes qui s'occupent des enfants. Ce qui les poussent à opter pour des emplois a temps partiel. Du coup, elles cotisent moins pour leurs retraites. Les jeunes militantes d'oser le féminisme ont décidé de lancer une campagne de mobilisation pour les retraites des femmes
Anne-Cécile Mailfert, "Osez le féminisme"
" Aujourd'hui les femmes touchent 42% de pension de retraite en moins que les hommes. On a envie d'alerter le gouvernement pour dire : il y a un problème. Le système de calcul est injuste, il défavorise les femmes. Il faut donc changer les choses.
Michelle quere :
"Si c'était à refaire, je pense que je referais pareil à part que dans ma position de syndiquée, je serais plus battante pour le droit des femmes. Pour une reconnaissance du temps de travail des femmes soit valorisé "
La plus jeune fille vit encore chez sa mère. Michelle qui aimerait retrouver à temps partielle pour cotiser un peu plus pour sa retraite. Seule solution pour vivre décemment d'ici quelques années.
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Flores Magon
- « As-tu compris que la cause principale de tous les maux, c'est la misère, et que cette misère est une conséquence nécessaire de l'organisation économique actuelle de la société, et notamment de l'asservissement du travail c'est-à-dire du prolétariat sous le joug du capital c'est-à-dire de la bourgeoisie ? »
bakounine
"La misère fut la cause première des richesses. Ce fut elle qui créa le premier capitaliste. Car avant d'accumuler la «plus-value», dont on aime tant à causer, encore fallait-il qu'il y ait des misérables qui consentissent à vendre leur force de travail pour ne pas mourir de faim. C'est la misère qui a fait les riches"
kropotkine -
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Flores Magon
- Si voter pouvait changer quelque chose, ils l'auraient rendu illégal" -
(Emma Goldman)
"Les anarchistes restent, comme toujours, des adversaires résolus du parlementarisme et de la tactique parlementaire. -
… Adversaire de la lutte parleme.ntaire, parce qu’ils pensent que loin de favoriser le développement de la conscience populaire, elle tend à déshabituer le peuple de s’occuper lui-même directement de ses propres intérêts et qu’elle est une école de servilisme pour les uns, et de mensonges pour les autres.
Nous devons faire en sorte que les ouvriers s’habituent, dès maintenant et dans toute la mesure du possible, à régler eux-mêmes leurs propres affaires, dans les associations de différents types et non dans la tendance à s’en remettre aux autres.
Nous ne voulons pas que le peuple s’habitue à envoyer au pouvoir, ni à attendre son émancipation de leur accession au pouvoir.
Nous défendons partout l’abstention consciente, sans nous préoccuper de savoir si elle peut favoriser tel ou tel candidat. Pour nous, ce n’est pas le candidat qui importe, dans la mesure où nous ne croyons pas qu’il soit utile d’envoyer de "bons députés" ; ce qui importe, c’est la manifestation de l’état d’esprit dans lequel se trouvent les gens ; et parmi les mille et un états d’esprits bizarres dans lequel peut se trouver un électeur, le meilleur est celui qui lui fait comprendre l’inutilité et le danger de la députation au parlement, et celui qui le pousse à travailler pour ce qu’il désire lui, directement, en s’associant avec tous ceux qui ont les mêmes désirs que lui.
L’action parlementaire, à notre avis, habitue le peuple à attendre d’en haut sa propre émancipation et le prépare ainsi à l’esclavage.
Nous qui voulons que le peuple soit réellement souverain, nous avons tout intérêt à empêcher qu’il ne prenne au sérieux une souveraineté de carton pâte, et qu’il ne s’en contente."
Malatesta
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